Boris Fishman - Rodéo






A huit ans, Max est un petit garçon sauvage : il mange de l’herbe et de la terre, insiste pour dormir à même le sol, parle aux animaux. Cela inquiète beaucoup sa famille adoptive – des Juifs russes qui ont fui l’Union soviétique il y a plusieurs années pour tenter une nouvelle vie dans le New Jersey – et surtout sa mère, Maya. Coincée entre un mari docile et des beaux-parents envahissants, persuadée que la réponse à tous ses problèmes se cache dans la mystérieuse recommandation laissée par les parents de Max à sa naissance : « Ne laissez pas mon bébé faire du rodéo », elle décide de prendre les choses en main et de partir avec les siens à la recherche des racines de son petit. Ce voyage vers les plaines arides du Montana viendra bouleverser l’équilibre du couple et de la famille d’une manière insoupçonnée… 
Rodéo livre en creux un très beau portrait de femme. L’auteur traite avec talent de l’exil, de l’éloignement culturel, du mystère de l’héritage et continue d’explorer cette question : comment nous réconcilier avec ce que nous sommes ?



On se retrouve au sein d'une famille d'origine russe, dont les parents et les grands-parents paternels ont traversé le Pacifique il y a plusieurs dizaines d'années. Les premiers, ne pouvant pas avoir d'enfant, ont adopté un petit garçon né dans le Montana, Max, alors qu'il n'était encore qu'un nourrisson. Huit ans plus tard, l'enfant a un comportement bizarre qui inquiète ses parents adoptifs, entre autres il mange de l'herbe. Maya, la mère, a alors l'idée de retrouver les parents biologiques de Max afin d'essayer de comprendre quel est le problème de son fils ; peut-être est-ce dû à ses gènes.

Une phrase de la quatrième de couverture m'avait plutôt marqué. Elle est formulée par la mère biologique de Max et destinée à la mère adoptive de celui-ci : "Ne laissez pas mon bébé faire du rodéo". Je me suis tout de suite dit qu'il y avait un mystère là-dessous. Malheureusement nous ne saurons absolument rien ! A la fin, on nous laisse en plan !

Je pensais le roman centré sur ce petit garçon, son ressenti, ses sentiments, sa vision, afin de découvrir ce qui fait de lui un petit être bizarre, sauvage, mais c'est le personnage de Maya, sa mère, qui prend le dessus et qui est mise en avant. Bien sûr, son fils la préoccupe mais on se rend compte également que sa relation avec ses beaux-parents extrêmement présents lui pèse, comme son mariage avec Alex, le père...

J'ai trouvé l'histoire plate, monotone et fade... Les personnages ne m'ont pas touché. Je savais déjà à 150 pages, que je n'aimerai pas cette lecture (mais comme c'est un partenariat, je suis allée au bout du livre), qu'elle ne m'apporterait rien et que son souvenir serait vite dissipée...








Je remercie les éditions Buchet / Chastel
et Babelio pour ce livre reçu lors d'une masse critique.