Alecia McKenzie - Trésor (Partenariat)
Lu aux éditions Envolume - 182 pagesContemporaine
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Téméraire, butée, rebelle. Dulcinea Evers, jeune peintre coqueluche de New York, vient de s'éteindre. Mais qui était-elle vraiment ? Au lendemain de ses funérailles jamaïcaines, c'est sa meilleure amie Cheryl qui est chargée de rapporter la moitié de ses cendres aux États-Unis. Détient-elle la clef de son histoire ?
Tour à tout, ceux qui ont traversé la vie de Dulci s'adressent à elle pour dessiner en creux le portrait d'une femme flamboyante... et résolument libre.
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Après le décès de Dulcinea Gertrude Evers, peintre jamaïcaine reconnue dans le milieu de l'art, Cheryl, comme elle l'a promis à sa meilleure amie, doit répartir ses cendres entre New York et Kingston en Jamaïque. Elle entreprend donc le voyage de leur pays natal vers la grosse pomme afin de respecter la dernière volonté de Dulci.
En parallèle, la famille de Dulci, ses amis, amants, relations professionnelles... nous parle d'elle, des moments qu'ils ont passé ensemble et de la vision qu'ils ont de la jeune femme.
Pour moi, ce n'est pas le portrait d'une femme, comme énoncé dans la quatrième de couverture, mais celui de deux amies : Dulci et Cheryl. Parce que l'une ne va pas sans l'autre. C'est un duo indissociable !
Des portraits et des secrets...
182 pages, c'est trop court ! Surtout que l'écriture de l'auteur (sans oublier la traductrice qui a fait un super travail) est entrainante et fluide. D'ailleurs, je n'ai lâché le livre qu'une fois fini.
J'ai été très surprise de voir que les personnages s'adressaient directement à Dulci ; ils lui parlent, ils l’interpellent. Ils racontent leurs souvenirs comme s'ils se trouvaient sur sa tombe, comme s'ils voulaient soulager leur esprit, pareil à une confession. C'est la première fois que je rencontrais cette construction et j’adhère totalement ! Ce procédé m'a permis de me sentir plus proches des personnages, qui au passage, ont chacun des caractères marqués et/ou des vies riches en péripéties.
En parallèle, la famille de Dulci, ses amis, amants, relations professionnelles... nous parle d'elle, des moments qu'ils ont passé ensemble et de la vision qu'ils ont de la jeune femme.
Pour moi, ce n'est pas le portrait d'une femme, comme énoncé dans la quatrième de couverture, mais celui de deux amies : Dulci et Cheryl. Parce que l'une ne va pas sans l'autre. C'est un duo indissociable !
Des portraits et des secrets...
182 pages, c'est trop court ! Surtout que l'écriture de l'auteur (sans oublier la traductrice qui a fait un super travail) est entrainante et fluide. D'ailleurs, je n'ai lâché le livre qu'une fois fini.
J'ai été très surprise de voir que les personnages s'adressaient directement à Dulci ; ils lui parlent, ils l’interpellent. Ils racontent leurs souvenirs comme s'ils se trouvaient sur sa tombe, comme s'ils voulaient soulager leur esprit, pareil à une confession. C'est la première fois que je rencontrais cette construction et j’adhère totalement ! Ce procédé m'a permis de me sentir plus proches des personnages, qui au passage, ont chacun des caractères marqués et/ou des vies riches en péripéties.
Mais 182 pages, c'est vraiment trop court ! Surtout pour un roman choral (une narration dont je raffole) où on a le point de vue de nombreux personnages. Et encore, à mes yeux, plusieurs autres auraient pu être envisageables : Trev (oui, oui, oui !), la nouvelle femme de Josh, le père de Cheryl, un des frères de Dulci ou un de ses amants de NY... ce qui aurait davantage étoffé le roman... et donc permis aux lecteurs de s'immerger encore plus.
J'avoue que le fait d'avoir un chapitre "écrit" par Dulci m'a plus qu'effleuré l'esprit également car j'aurais aimé savoir comment elle se voyait et savoir, avec "ses propres mots", comment elle voyait Cheryl.
Ce fut le premier roman écrit par un auteur de nationalité jamaïcaine, et qui se déroule en Jamaïque, que j'ai lu et il m'a donné envie d'en découvrir plus sur cette île et sa culture. On nous parle beaucoup de nourriture, qui d'ailleurs donne l'eau à la bouche, mais c'est le côté météorologique instable et surtout les violences des gangs politiques qui ont secoué la Jamaïque sur lesquels j'aimerai en savoir plus.
Et quand un roman vous donne envie d'en savoir plus, de faire des recherches, de trouver d'autres livres évoquant ce lieu, cette période, cet art ou autre qui vous a interpellé, c'est qu'il ne peut être que bon !
Roman à paraître le 10 mai 2015
J'avoue que le fait d'avoir un chapitre "écrit" par Dulci m'a plus qu'effleuré l'esprit également car j'aurais aimé savoir comment elle se voyait et savoir, avec "ses propres mots", comment elle voyait Cheryl.
Ce fut le premier roman écrit par un auteur de nationalité jamaïcaine, et qui se déroule en Jamaïque, que j'ai lu et il m'a donné envie d'en découvrir plus sur cette île et sa culture. On nous parle beaucoup de nourriture, qui d'ailleurs donne l'eau à la bouche, mais c'est le côté météorologique instable et surtout les violences des gangs politiques qui ont secoué la Jamaïque sur lesquels j'aimerai en savoir plus.
Et quand un roman vous donne envie d'en savoir plus, de faire des recherches, de trouver d'autres livres évoquant ce lieu, cette période, cet art ou autre qui vous a interpellé, c'est qu'il ne peut être que bon !
Roman à paraître le 10 mai 2015
La couverture est nacrée, oui !
Des motifs floraux sont présents à chaque début de chapitre.
Le papier est de qualité.
Un beau travail de la maison d'édition.
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Je remercie les éditions Envolume et particulièrement Aude pour l'envoi de ce livre avec lequel j'ai passé un bon moment !